mardi 28 juillet 2009

Amour, amoureuse.

Le visage collé à la vitre tel un poisson essayant de voir l'horizon je le recherche sur le quai. Mon coeur se fait les montagnes russes tout seul, l'attente est insupportable. Le reverrai-je avant mon départ. Je serre plus fort encore mon sac contre moi et mon téléphone portable m'averti : " Je suis là." C'est à cet instant que mes yeux ont parcouru en deux secondes seulement 300mètres de quai de TGV alors que je fûs coincée à l'intérieur. Je le vis courir me cherchant il avait l'air perdu, mais tellement amoureux. Très vite je rabattais la plaquette devant moi, me pris quelque sac de voyages en courant puis sorti en lui courant après. Un grand sourire se dessina sur sa bouche, et je ne touchais plus le sol. Il me fait voler tel un ange ou plutot son ange dans notre bulle d'amour. Nous nous serrâmes fort, plus fort encore, et nous jurions que nous nous aimerions toute notre vie. Rien n'est plus délicieux que ce " je t'aime, tu me manques déjà mon amour. ". A jamais gravé en moi son regard qu'il a posé sur moi. Le train démarra, ma main contre la sienne, seul une vitre nous séparait. Allongée au fond de mon siège, les larmes coulèrent et un grand sourire de bonheur siégeait mon visage.

vendredi 17 juillet 2009

Et doucement tu me fais boire les plus douces histoires.

Il a peur de m'aimer quel malheureux sentiment que d'avoir peur.

[ Albert COHEN, Le livre de ma mère. ]

" Les souvenirs, cette terrible vie, qui n'est pas de la vie mais qui fait mal. "