jeudi 14 janvier 2010

Un jour, à l'infini.

Les yeux grand ouverts, "tac tac tac", ma valise cogne contre mon pied, je n'ai pas le temps.
Arrivée à paris, je cours, pour faire comme les autre ou seulement parce qu'arrivé à paris nous n'avons plus le temps .?
Le temps est gris, il fait froid, et pourtant, dans mes souvenirs il y'a toi.
Tu es là, planté derrière moi, les yeux pleins d'étoiles me voyant photographier n'importe quoi.
Tu me prends par la main, tu voudrais que rien ne nous arrive, tu voudrais être ma vie.
Mais ma vie, je la balance, je la fais tourner, je l'arrose et je la fait sécher dans le sahara.
Ma vie c'est comme à la piscine je nage dans le bonheur, puis mes bras s'engourdissent, je m'arrête, je suis essouflée, je coule. Et puis j'attend mon nouveau sauveur.
Mais jusqu'à quand .?

[ Albert COHEN, Le livre de ma mère. ]

" Les souvenirs, cette terrible vie, qui n'est pas de la vie mais qui fait mal. "