Je raconte



est une histoire de pluie.

Je peux raconter des histoires ? 












C'est une histoire de pluie.


C'est ce sourire que je préfère que tu sais si bien faire. Une goutte de pluie me rappelera à jamais nos pluies. On était trop jeunes qu'on courrait sous les yeux effarés des autres sous la pluie. Nous, on riait bien trop amusés de dégoulinés d'eau qui nous rappelait nos jeux. On aura été obligé de tenir collé serré sans vouloir se pousser car distance obligé.  Et puis ce fût un autre temps, la pluie nous aura donner un parapluie pour s'abriter.  Et encore on courait cette fois-ci pour qu'aucun regards ne puisse nous voir.  Cette derniere fois, cette derniere pluie, tu me protégeais sous ta veste d'un sourire.  "On s'en fiche, je ne laisserai jamais personne parler de toi ainsi et nous séparer." C'était rassurant, c'était émouvant, et c'est ainsi que sous la pluie je repris ma vie. Quel mal m'as pris de me lier à lui jusqu'à l'infini. Le coeur meurtri, il sait que nous ne pourrons plus y échapper à cette promesse.





En l'espace d'un instant.


Un large sourire, ta main sur mon épaule, tu me secouais avec brutalité. Nous avons toujours été autres. Prêts à tous les coups, mais tu m'as poussé, je me suis cognée. Contre toutes attentes, tu m'as serré fort dans tes bras et a déposé un baiser sur mes cheveux que tu aurais qualifié "d'or" autrefois. Ce baiser parcouru jusqu'au plus profond de mon âme, laissant en moi un doux parfum d'été à jamais éteint en un triste froid de Décembre. " Je haïs qu'on puisse te faire du mal. "





Il n'est jamais trop tard.



Pour rêver encore un peu, pour toucher et sentir encore un peu, je me recoucha dans mon lit, j'aurais pu y rester si longtemps, rien que pour te revoir près de moi. Fantasme de mes rêves.








Réveil rafraîchissant.

J'ouvre l'eau, que c'est bon cette eau chaude sur la nuque, et la lumière du soleil qui vient sur ma peau me rappel l'été. Doux et tendre été, la plage, la chaleur, voila ce que m'inspire ma salle de bain si illuminé avec ses plantes vertes. Dans mon bain de mousses un CD se met en route, les musiques brésiliennes envahissent ma tête, mon pied prend le tempo, ma tête bascule, mes doigts jouent avec la mousse. Un sourire se dessine au recoin de mes lèvres. Allez plus fort encore, je ris même, je nous revois là, tous les deux. Aujourd'hui je n'ai pas peur, je nous éclabousse, je ne suis plus ici, je suis ailleurs, j'ai refermé ma bulle. Je suis au soleil.


Je me souviens ...

... de ta main dans la mienne, ton sourire et ton rire. Ce vide sonore que tu as laissé autour de moi me terrorise. Dans ma vie j'ai eu peu d'amie comme toi, j'ai même envie de dire que je n'en ai pas eu tel que toi. Tu comprenais mes chagrins, mes pleures et mes mensonges. Tu étais mon accolite et même mon alcoolique... Notre déraison nous menait vers des délires photographique. Nous étions toujours d'accord avec l'art, l'art de parler et l'art de mener. Nous n'étions pas les faciles ni les imprenables. Nous étions nous, furtifs pour les autres et amoureusement liées. Tu me manques c'est tout. 



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour, J'adore votre blog spot je le trouve vraiment kiffent !! comment faites vous pour crée cette page ?????

[ Albert COHEN, Le livre de ma mère. ]

" Les souvenirs, cette terrible vie, qui n'est pas de la vie mais qui fait mal. "