Le soleil illuminait mes pas enchantés et sur un air de chanson que
je lui ai fait écouter je souriais. Je sais ... je ne devrai pas sourire,
car passée l'autre rive je suis indigne. Ses mains sur moi m'ont fait
tant de bien pourtant et son sourire me perdait, je ne ramais plus.
Le bateau avancait pendant que nous nous regardions si profon-
dément, ce sont des roses sur la peau, si douce près de moi et
lorsque je te quitte c'est la panique et ca pique, écorchée vive,
la bouche sale, le vent éparpille les dernieres odeurs de nous.
Je quitte la rive brutalement, revient sur terre et me prend alors
une pluie de grêle. Je ne sais plus où aller, détruisons notre pas-
sage secret pour ne plus jamais connaître ce soleil qui nous in-
nonde de pétales de roses et nous écorchera les lèvres toujours.
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